La Saint Valentin, comme beaucoup des traditions de notre culture chrétienne occidentale trouve ses origines dans les coutumes païennes avant d’être remplacée par un culte bien chrétien dont la légende serait prêtée à un moine Valentin qui mariait en secret les amoureux contre l’autorité de son empereur.
Toutes ces légendes, on peut les retrouver aujourd’hui d’un coup de clic sur le web.
Mais savez-vous que les choix de prénoms fait par nos parents nous engagent vers un destin qui illustre la demande familiale ?
Ainsi, de nos jours, en nommant son enfant Valentin, ou Valentine, le parent est conscient qu’il fait référence à une fête consacrée aux amoureux, puisque cette fête est célébrée et connue du monde entier.
Il honore volontairement l’Amour : Cette puissante énergie qui lui a fait créer cet enfant ? Le/la partenaire qui le/la fait vibrer si fort de cette puissance ?
Sans aucun doute peut-on dire que si l’amour est honoré dans ce prénom, c’est un amour passionnel, dont la matérialisation par l’offrande traditionnelle de roses rouges à son partenaire symbolise cette passion qui enflamme les coeurs.
(Ensemble, ils…) VALENT – UN !
En langage des oiseaux les sons, phonèmes et homophones mettent en lumière un autre sens, caché, discret, spirituel, relié à nos origines divines et invisibles. Cet autre sens s’inscrit dans notre inconscient comme une évidence qui nous pousse à choisir tel ou tel prénom à la naissance de nos enfants. Quel désir porte t’on sur l’enfant que l’on fait naitre un 14 février ou sur celui que l’on va prénommer Valentin-e ??? Un désir de réunir à nouveau un couple trop vite séparé ? Des amoureux ? Des jumeaux ? Des âmes-soeurs ? L’espoir de ressouder un couple qui s’égare, qui perd son unité, sa passion des premiers jours ?
Valentin, dont l’étymologie signifie « qui a de la valeur, de la vigueur » vient rappeler l’absence ou la difficulté d’un père dans cette famille à valoriser son enfant. Car c’est pas le père que passe notre sentiment de valeur : Celui donné par notre nom de famille, par les qualificatifs encourageants qui construisent notre personnalité, par la valeur de notre héritage matériel accumulé et légué au fil des générations.
Quelle mission devra accomplir cet enfant auprès de ses parents ou de sa généalogie pour honorer la valeur qu’on lui donne et qui n’est qu’une demie-valeur ? Ou moins que cela, puisque selon ce qu’on entend de ce prénom, il faut être à deux ou à plusieurs pour être égal à UN. Qui des ancêtres a eu des difficultés à bâtir un couple solide et solidaire ?
Incontestablement ce nouveau-nommé devra trouver à l’âge adulte sa moitié, ou plus, pour enfin se trouver entier.
Et cela nous rappelle aussi que nous sommes des êtres à part féminine et part masculine, avec un cerveau droit et un cerveau gauche qui se complètent, l’un dominant, selon notre sexe et notre latéralité, l’autre complémentaire et soutenant dans les tâches quotidiennes de la vie.
Le couple vise à UNIFIER, à travers l’autre que l’on choisit, les parts de nous même qui cohabitent mais ne savent pas toujours se parler et coopérer. Nos parts d’ombre et de lumière, nos parts actives et passives, centrifuges et centripètes, logiques et intuitives, yin et yang….
Tans que l’être humain sera sexué, même s’il tend déjà à muer vers l’androgynéité, il aura besoin de son complément pour créer sa vie, pour créer la vie, pour harmoniser l’énergie de ses pôles comme le fait notre planète à son échelle, avec ses vibrations yin et yang, orient et occident.
💕Que cette Saint Valentin vous permette d’honorer vos deux pôles intérieurs, visibles à l’extérieur par vos partenaires privilégiés. Honorez ceux et celles que vous aimez, ce jour là mais aussi au quotidien, car c’est ensemble qu’on vibre de la plus puissante unité, celle de l’Amour Universel 💕
Véronique FRESLON, Libres Racines, février 20201